, Jnbhjg

625 mots 3 pages
Si j’invente des personnages et si j’écris, disait Giono, c’est tout simplement parce que je suis aux prises avec la grande malédiction de l’univers, à laquelle personne ne fait jamais attention : c’est l’ennui. Au fond, pour moi, si on voulait une description de l’homme, l’homme est un animal avec une capacité d’ennui. De là, la création de tous les vices, de là, la création de tout ce que vous pouvez imaginer, de là les crimes, parce qu’il n’y a pas de distraction plus grande que de tuer ; c’est admirable ; la vue du sang est admirable pour tout le monde. »
L’origine du Mal
Le personnage de Thérèse dans Les Âmes fortes correspond assez bien à cette remarque, énoncée sur un ton d’évidence qui ne rallierait sûrement pas tous les suffrages… Pourquoi Thérèse monte-t-elle toute cette mascarade où elle se contraint à la dissociation entre ses sentiments et leur expression sinon parce que, dans ce bourg provincial de Chatillon, elle s’ennuie ? Certes elle ne perd aucune occasion d’élargir son horizon du fond de son auberge : les voitures qui y font halte déversent chaque jour leur comptant de voyageurs qu’elle se fait un plaisir d’observer et Dieu sait si son regard est perçant ! Comment donc cette jeune personne en vient-elle à devenir une meurtrière sans aucun scrupule avant l’acte fatal et sans aucun remords après ? Qui est Thérèse, elle qui dit : « Je n’étais même pas méchante », alors qu’elle se découvre ivre de sang, furet à l’affût de ses proies et qu’elle envisage de tromper les bonnes gens mus par les meilleures intentions, de tromper jusqu’à l’amour maternel qu’elle suscite chez une femme généreuse ? Le fait est que sa pantomime ludique vient à échouer aux pieds de l’amour, de la sincérité la plus profonde d’un véritable sentiment, elle qui aimait contrefaire tout ce à quoi tiennent habituellement les humains.

Comprendre Thérèse pour saisir le Mal

Le récit dialogué donne deux versions tantôt disparates, tantôt convergentes des faits, des

en relation

  • Dossier pse bac pro
    782 mots | 4 pages
  • Plan de débat sur la peine de mort (axé sur le Canada)
    302 mots | 2 pages
  • jhgvkjvgj,
    728 mots | 3 pages
  • Leq ames fortes
    643 mots | 3 pages
  • Plaidoyer sur l'etranger, camus
    774 mots | 4 pages
  • Locke
    842 mots | 4 pages
  • ,nhjhvhjbh
    272 mots | 2 pages
  • jjj,hhbg
    1532 mots | 7 pages
  • Albert camus l'etranger, dissertation
    2003 mots | 9 pages
  • Le jeu de l'amour et du hasard
    653 mots | 3 pages
  • Mes pensées sont elles miennes ?
    2500 mots | 10 pages
  • Dissert
    1393 mots | 6 pages
  • , Jkjbkjb
    959 mots | 4 pages
  • L'étranger - résume du chapitre v
    321 mots | 2 pages
  • Kkkkkkkkkkkkkk
    794 mots | 4 pages