Joachim du bellay
Le poème est constitué de deux quatrain puis deux tercet, c’est donc un sonnet, il est en décasyllabe, par conséquent, il est classique.
« Déjà » vers 1 et 5 est une anaphore présente sur les deux premières strophes. Ceux-ci plantent le décor, c’est de celui-ci que va surgir la femme aimée. L’environnement est enchanteur, c’est un moment privilégié : le début/la naissance du jour.
Epithètes homériques => mots, groupes de mots répétés dans un texte, ils décrivent, se sont des moyens mnémotechnique comme « l’aube encor’ de ses tresses tant blondes » (vers 7).
Les vers 9 et 10 ainsi que les vers 12 et 13 ont des rimes suivies, alors que les vers 11 et 14 ont des vers embrassés. But : lier les strophes avec les rimes.
A
BBA Theme + anaphore = lier les strophesABBACCD Theme + rimes = lier les strophes (nouvelle thématique : la femme aimée) EEC Première partie : description faite à l’imparfait.
Seconde partie utilisation du passé simple (« Je vis » vers 10).
Thermes associés à la femme aimée : « vive » vers 9 ; « Nymphe » vers 11 ; « Nouvelle Aurore » vers 12 = début du jour = aurore = la femme aimée surgie = beauté et amour.
La femme à l’air heureuse elle rit : « en riant » vers 11.
Elle est qualifiée de vive, donc elle n’est certainement pas statique.
C’est une femme idéalisée : « Nymphe » vers 11 ; « Nouvelle Aurore » vers 12.
Indications de temps : « fuyant le jour » vers 4 = aube = début du jour. « un grand troupeau d’étoiles vagabondes, Et pour entrer aux cavernes profondes » vers 2 et 3. « le ciel des Indes rougissait » vers 5 = soleil se lève « Perlettes rondes » vers 7 = rosé du matin, des près
Le premier quatrain évoque la fin de la nuit grâce à une image traditionnelle empruntée à la mythologie : la nuit sur un char avec des chevaux noirs (cf. vers 4). Le char donne du dynamisme à la scène, c’est comme si on voyait la nuit disparaître, ambiance entre jour et nuit.