John stuart mill et les armes à feu
JSM écrit qu’un homme ne peut pas empêcher un autre homme d’agir comme bon lui semble (avec des restrictions cependant s’il s’agit d’un enfant ou d’une personne qui ne possède pas toutes ses facultés mentales). Cependant, l’homme qui veut se procurer une arme à feu dans le but avoué de s’en servir pour faire du mal à autrui, dans ce cas là, il se porte responsable légalement et devra en subir les conséquences sociales et pénales.
On ne devrait cependant pas interdire complètement l’achat de telles objets (JSM parle de « Toxiques »), ni en réduire la possibilité d’y accéder. On devrait « simplement », si j’ose dire, mettre en place un contrat que l’acheteur signerait devant témoin dans lequel il accepte de noter le but de cet achat, et la promesse qu’il ne compte pas atteindre à la liberté individuelle d’autrui.
En ce qui concerne la consommation de tabac ou de drogue, l’euthanasie ou bien encore l’avortement: il s’agit d’acte qui doit être fait de façon personnel. Personne n’a le droit de vous guider vers telles ou telles voies. Cela doit venir d’une envie, et non pas d’une influence extérieur. Un homme possède la liberté de consommer de la drogue, il n’en a cependant pas le droit légale, mais il connait les conséquences. Cependant, il ne doit pas entrainer d’autre personne dans cet acte. Pour les cas de l’euthanasie et de l’avortement, il s’agit ici d’un cas de mort. Pour l’euthanasie, la personne malade doit être celle qui donne le droit aux médecin de procéder à l’euthanasie. En aucun cas il ne doit s’agir de sa famille, sauf sous demande expresse du malade via un notaire, s’il est par exemple dans le coma. Dans le même registre, un femme enceinte doit avoir le droit de dire: « Je veux tuer l’être que je porte, cela ne concerne que moi et je suis au fait avec les conséquences morales que ce geste comportent, et en aucun cas cet acte vous porte préjudice. »
Le cas de