Joie de vivre
Cependant, la joie de vivre est plus humble, plus accessible, plus compatible avec les inévitables hauts et bas de l'existence, que le bonheur, et plus durable que la possession du bien-être, car elle peut être goûtée au cœur même de la souffrance. Ce qui peut contrarier la joie de vivre, ce ne sont pas les épreuves, mais seulement le désespoir inhérent à l'être, les chagrins, l'inquiétude, la jalousie, la haine et la colère.
la joie de vivre procède d'abord d'un acquiescement à l'existence et au réel tel qu'il est. Elle implique l'acceptation du monde et de soi-même tels qu'ils se présentent, sans refus, sans révolte et sans aigreur. C'est un sentiment intime, une ouverture intérieure, une conviction que la vie peut gagner en toute occasion, et s'accompagne de la confiance, du détachement et même de la légèreté.
Le bouddhisme Zen professe qu'il faut se laisser être afin qu'apparaisse notre être véritable et laisser la joie habiter le fond du cœur. Dès lors il est inutile d'importer artificiellement du dehors la joie que l'on peut trouver soi-même à l'intérieur.
La joie de vivre est une façon d'embrasser l'existence avec confiance, sentiment proche de la félicité telle que la professait le philosophe grec Épicure qui enseigna l'art de se préoccuper de ce qui crée le bonheur.
Cependant, la joie de vivre est plus humble, plus accessible, plus compatible avec les inévitables hauts et bas de l'existence, que le bonheur, et plus durable que la possession du bien-être, car elle peut être goûtée au cœur même de la souffrance. Ce qui peut contrarier la joie de vivre, ce ne sont pas les épreuves, mais seulement le désespoir inhérent à l'être, les chagrins, l'inquiétude, la jalousie, la haine et la colère.
la joie de vivre procède d'abord d'un