Jorge semprun
Période de la guerre d'Espagne[modifier]Pendant le déclenchement de la Guerre d'Espagne, en juillet 1936, la famille se trouve en vacances à Lekeitio, près de Bilbao ; elle gagne Bayonne en bateau, séjourne d'abord à Lestelle-Betharram[4] (Pyrénées-Atlantiques) dans la maison de Jean-Marie Soutou[5], un proche d'Esprit, revue dont José María Semprún était correspondant en Espagne ; puis dans la région de Genève, où il se voit offrir un poste diplomatique : du début de 1937 à février 1939, il représente la République espagnole aux Pays-Bas. Jorge et ses six frères et sœurs[6] passent donc deux ans dans ce pays ; Jorge est scolarisé dans un lycée local et maîtrise, à cette époque, le néerlandais[7].
Exil en France[modifier]Après la fermeture de la légation républicaine à La Haye, la famille s'exile en France ; Jorge termine ses études secondaires au lycée Henri-IV[8], à Paris ; il participe à la manifestation patriotique du 11 novembre 1940 ; en 1941, il obtient le 2e prix de philosophie au Concours général et est reçu au baccalauréat, puis commence des études de philosophie à la Sorbonne.
Résistance[modifier]Il rejoint aussi la Résistance. Il entre en contact avec le réseau communiste des Francs-tireurs et partisans-Main-d'œuvre ouvrière immigrée (FTP-MOI) et entre au Parti communiste d'Espagne (PCE) en 1942. Mais il intègre, avec l'accord de la MOI, le réseau Jean-Marie Action, qui relève de l'organisation Buckmaster, c'est-à-dire la section