Textes : Des jouets qui cachent bien leur jeu…

Le jouet en lui-même : * Pas un simple objet anodin * L’achat de jouets restent associés et dépendants des rites sociaux traditionnels * Les raisons d’offrir : Noël, Anniv’, quelques occasions comme maladies, bonnes notes… * Le jouet, en réalité, contribue à la construction des rapports familiaux, à l’identité sexuelle et varient selon les milieux sociaux. * 3 rôles du jouet : * Favorise l’amusement, l’évasion, la création et l’apprentissage des règles * Symbolise l’intention de faire plaisir en montrant son affection * Médiateur privilégié de la socialisation. Rôle le plus important : il permet d’ancrer l’enfant dans son histoire, dans sa lignée.

Le jouet à Noël :
La liste de souhaits renvoie à l’image de « l’enfant roi, trop gâté ».
En réalité, il y a des différences selon l’appartenance sociale : * Milieu favorisé : la liste passera par des négociations familiales. Les parents donnent leurs avis sur les jouets et cherchent à en proposer d’autres qui correspondent à leurs préférences. * Milieu populaire : les parents suivent la liste de souhaits des enfants.

Ancrage dans la mémoire :
Offrir des jouets à Noël constitue aussi un acte de socialisation familiale.
Exemple : les parents offriront les jouets les plus importants de la liste. Etc.
Les jouets vont alors devenir des témoins privilégiés et des preuves matérielles des échanges entre les générations.

Jouets de filles/jouets de garçons : * Les jouets sont stéréotypés. * Une fille va plus jouer avec des jouets de garçons que l’inverse. * Le choix des jouets proposés aux garçons est plus vaste et plus intéressant (apparition en plus des consoles et jeux vidéo…) * Les garçons sont plus gâtés que les filles

Conclusion : la répartition des tâches entre les hommes et les femmes n’évolue que lentement et demeure encore très inégalitaire dans notre société.

Le plaisir d’offrir pour éduquer :