1. Le coût d’un quotidien
Exemple :
Groupe de presse : Corelio

Première étappe :

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Une journée dans une rédaction
Le matin, les journalistes se réunissent en conférence de rédaction : c’est là qu’ils décident, en fonction de l’actualité, de ce qu’il y aura dans le journal : les sujets, et la place qui sera accordée à chacun.
Les rédacteurs partent travailler, à l’extérieur - conférence de presse, reportage, interview – ou sur place, à partir de dépêches et de quelques coups de téléphone.
Dès qu’un article est rédigé, il est transmis aux secrétaires de rédaction pour être relu, corrigé et mis en page. C’est aussi le secrétaire de rédaction qui commande à des agences les photographies dont il a besoin pour ses pages, et lui qui rédige les légendes des photos et, bien souvent, la " titraille " (titres, sur et sous titres, inters).
En fin de journée, la " conférence de Une " permet de décider ce qui sera mis en valeur dans l’actualité du jour et figurera à la Une du journal.
Le " bouclage " a lieu vers 22 heures : les chefs de rubrique, puis le responsable de la rédaction, ont donné le " BAT " (bon à tirer), ce qui signifie que les pages montées peuvent partir à l’impression.
A partir des pages réalisées sur ordinateur, on réalise un film, que l’on place sur une plaque d’aluminium dans une machine qui va insoler la plaque. Sur l’aluminium, seules les zones insolées (là où il y a du texte, ou de l’image) vont retenir l’encre, ce qui permettra l’impression du journal. Les plaques sont alors fixées sur d’énormes rotatives. Si la page est prévue en couleur, on fera quatre plaques : une noire, une rouge, une bleue, une jaune : c’est l’impression en " quadrichromie " (quatre couleurs de base, qui en se superposant permettent toutes les nuances de couleurs).
Les grosses rotatives se mettent en route avec bruit. Les 2000 premiers exemplaires partiront directement à la poubelle : c’est la quantité