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• Etude du chapitre III « Comment Candide se sauva d’entre les Bulgares, et ce qu’il devint », correction
Comp. : savoir dégager un plan détaillé d’un repérage guidé dans le texte : identifier les relevés, leur caractérisation, leur interprétation
→ Ce chapitre qui critique violemment la guerre présente trois centres d’intérêt, que nous avons retenus :
I. Une valorisation de la guerre
1) Un spectacle total
- Des séries d’énumérations qui soulignent la beauté, l’élégance, la lumière, l’ordre (l.153)
- Des hyperboles : par la préposition « si » l.153, la formule « telle qu’il n’y en eut jamais » l.155
- L’importance de la musique « trompettes », « fifres », « hautbois », « tambours » et le fait qu’elle exprime une parfaite « harmonie » : elle vient de la Providence (de Dieu)
2) Un jeu
- Par le terme « renversèrent » l.156, comme des soldats de plomb
- Par des euphémismes, l.158 « ôta du meilleur des mondes », « ces coquins » l.159, comme si la guerre était indolore
- Une synecdoque l.159 « la baïonnette » qui cache le nombre d’armes important
3) La valeur morale et philosophique de la guerre
- Les victimes sont présentées comme des parasites dont on doit se débarrasser « infectaient » l.159 : la guerre est utile pour le bien commun
- La guerre est faite au nom de Dieu dans les deux « camps » : « faisaient chanter des Te Deum »l.164-165
- Par une comptabilité abstraite du nombre des victimes, et plus il y a de morts, plus grand est le succès, plus forte la raison de tuer : « à peu près six mille », « environ neuf à dix mille », « quelques milliers », « une trentaine de mille âmes » des lignes 158 à 161.
- Par l’absence totale d’émotion dans le point de vue : le point de vue est externe, neutre
- La guerre est pour Candide l’illustration des leçons de