Introduction

Nous sommes des êtres de raison, et allons rencontrer au cours de notre carrière des dilemmes moraux, à savoir où est le Bien et le Mal, et toutes ces questions morales s’intègrent dans la situation générale dans laquelle nous nous trouvons, les citoyens d’un état démocratique. Il s’agit d’un acte de raison (certains actes ne sont pas des actes de raisons, comme les émotions ou les fantasmes). Ces actes de raison se caractérisent par le fait que la pensée construit des jugements = opération complexe qui établit une relation entre 2 éléments, associe des propriétés à un objet (l’objet peut éventuellement être abstrait, comme l’Etat par exemple : la démocratie a telle ou telle propriété.)
Dès que l’on pense, on effectue un jugement : on établit une relation entre deux concepts= base de la rationalité.

1. Les jugements descriptifs

La plupart des jugements que nous produisons sont des jugements descriptifs, à l’indicatif, nous permettant de nous adapter à l’état du monde, en le décrivant : au passé, si c’est un état qui n’existe plus, au présent, si c’est l’état actuel des choses ou un futur qui décrit un état du monde qui n’existe pas encore. Dès que nous les construisons, parce que nous sommes des êtres rationnels (sauf situation pathologique), nous vérifions leur validité car ils ne sont intéressant que si ils sont vrais, sinon ils sont dangereux.
- Nous contrôlons par les sens qu’ils sont vrais.
- Nous contrôlons les jugements d’un sens par un autre sens si l’on n’est pas certain. Ce travail de construction et validation des jugements est très complexe (Ex : défaillances dans le cas de pathologies psychiatriques).
Toutes ces informations reçues par nos sens, nous les classons dans des concepts, des adjectifs ou noms communs de la langue (couleurs : noir, long..., nom ...) et à partir de là nous attribuons certaines propriétés ou relations à ces objets classés. Une fois ce travail fait, nous associons plusieurs jugements et en créons