Jules César
Shakespeare

Dilemme de Brutus

Personnage déchiré entre amour pour Rome et amour pour César (Le pauvre Brutus avec lui-même en guerre.)
I-2 :
Je suis en proie
Depuis peu de passions qui se combattent,
D’idées qui ne sont que miennes.
Cassius l’interroge (I-2) à la manière d’une maïeutique : il le pousse (sans dévoiler lui-même ce qu’il pense) par ses questions à dévoiler le dilemme interne qui l’habite et à avouer qu’il n’approuve pas le pouvoir excessif de César > moyen de le convaincre qu’il doit participer au meurtre de celui-ci. Finalement Brutus confie qu’il craint fort que le peuple Ne fasse de César son roi.
Dans cette même scène > clé de l’œuvre : Brutus y dévoile en 5 vers toute la suite de l’œuvre (indice cataphorique // effet d’annonce) :
S’il y va du bonheur de tous, alors
Vous pouvez me parler de mort, de déshonneur,
Je les braverai l’un et l’autre.
Et pourtant, par les dieux !, j’aime l’honneur
Plus que je ne redoute de mourir.
→ Combat pour la république > considérée comme ‘bonheur de tous’ car pouvoir du peuple. Son amour pour l’honneur le conduira à la mort (cf. V-5)
A cela Cassius répond :
J’aimerais mieux n’exister pas que vivre
Dans la terreur de mon semblable.

Brutus seul, réfléchissant à César (II-1):
Il faudra donc qu’il meure… Cependant,
Je n’ai rien à lui reprocher, sinon le tort
Qu’il peut faire à l’Etat.

Peu avant la mise au point du plan, Brutus hésite encore et toujours :
Pendant que l’intellect et le simple corps
Délibèrent, notre condition d’homme
Est un royaume que déchire la révolte.
→ Et de ce fait, le patrie va se déchirer > combat à Philipe = summum de l’affrontement.

Le contrat et le complot.
→ Dialogue avec Brutus > Cassius le fait admettre que César et dangereux. Pas d’accord explicite entre eux // meurtre mais Brutus donne RDV à Cassius chez lui. Casca, quant à lui, véritable pacte passer avec Cassius : Voici ma main.
Conjurons-nous pour réparer tant d’injustice,
Quant