1963, « Jules et Jim », interdit au moins de 18 ans. C’est l’histoire (adapté d’un roman de François Henri Rocher quasi-auto biographique) une amitié franco allemande entre 2 hommes avant pendant et après la guerre. Henri Roger & Frantz Hessel. Ils partagent tout, même les femmes ; notamment Hélène Grün qu’ils partageront plus que les autres. Liberté des mœurs, amitié amoureuse entre les deux hommes forment les traits spéciaux du film ; la femme apparait comme une tueuse, de l’homme qu’elle n’a pas su gardé, c'est-à-dire Rocher. Film à scandale, milieu hors norme. Sans succès, trop intellectuel pour l’époque, redécouvert après 68, car le mariage et le coté bourgeois sont remis en cause. Dans le même genre, en 1972 sort César & Rosalie, une femme partagée entre deux hommes, sont mari et son premier amour.
1966 Galia de Lautner avec Mireille Darce qui se conduit comme un garçon qui travaille, qui n’est pas une beauté, elle se considère comme libre elle joue avec son corps.
[Galia est décoratrice à Paris et entretient une relation amoureuse avec Greg, l'époux de Nicole, une femme qu'elle a sauvée du suicide.]
Est-ce que 68 à donné cours a des films différents. Pas vraiment plutôt redécouverte de film. Année surtout de documentaire, sur la femme et l’avortement, à l’usine et une série de film « féministe » des tranches de vies sur la femme. Film de Claude Sauté. César & Rosalie, une histoire simple : femme qui se sépare de son mari, qui est enceint et qui ne sait pas ce qu’elle va faire de l’enfant.
A l’opposé une série de film sur des femmes d’exception : « Adèle H », « la reine margot ». Bien après 68 arrive des femmes metteurs en scène, il fallait avoir fait une école de cinéaste.
1962 : Cléo de 5 à7 : (Agnès Varda) Cléo, belle et chanteuse, attend les résultats d'une analyse médicale. De la superstition à la peur, de la rue de Rivoli au Café de Dôme, de la coquetterie à l'angoisse, de chez elle au Parc Montsouris, Cléo vit quatre-vingt-dix