Jules Supervielle, né à Montevideo le 16 janvier 1884 et décédé à Paris le 17 mai 1960. Il écrit son premier recueil de poèmes, 'Débarcadères', qui est publié en 1922, et son premier roman, 'L' Homme de la pampa', en 1923. En 1931, il publie 'Gravitations', l'un des recueils majeurs de la poésie française du XXe siècle. Lorsque la seconde Guerre Mondiale éclate, Jules Supervielle, affaibli par des problèmes de santé et d'argent, se réfugie en Uruguay. Pendant son exil, qui dure sept ans, il reste très prolifique et écrit de nombreuses pièces de théâtre. Reconnu par ses pairs, il est élu Prince des poètes en 1960. Jules Supervielle est considéré comme l'une des plus grandes figures de la poésie contemporaine française.
Dans le poème intitulé ` L’Escale portugaise’ tiré du recueil `Débarcadères', Jules Supervielle nous fait part de l‘Escale portugaise, de ses activités et de son charme qu’il tente de faire partager à ses lecteurs. Comment le poète parvient t-il a partager son enthousiasme au lecteur ?

Nous allons voir dans un premier temps, le caractère paradisiaque du lieu puis dans un second temps, le fait qu’il constitue un endroit qui flatte les différents sens et enfin dans un dernier temps, ce qui permet l’évasion du lecteur.

Jules Supervielle donne une image positif de l’escale portugaise. En effet, elle est perçue comme un lieu paradisiaque par la beauté de la nature. « l.9 Le feuillage strident a débordé le vert », «l.11 Les roses prisonnières. », « l.19. L’ombre des orangers ». Il joue avec champs lexical de la lumière « l3&7. […]au soleil […]» « l10.Sous la crue de lumière » « l19-20. L’ombre des orangers qui stimule un cadran Où le doux midi grogne ». Cela donne une image chaleureuse entre la clarté, la chaleur, le calme et une mesure de temps qui parait infini. « l.17. S’écoule vers la place où stagnent les passants ». En opposition du calme, on distingue aussi la présence des habitants qui donne une animation et qui fait vivre