jules vales l'enfant
Notre jeune narrateur, Jacques, issu du roman de Jules Valles "L'enfant"? par sa créativité débordante, va successivement alterner la réalité et son imaginaire jusqu'à les conjuguer.
En effet , dès la découverte du roman, "Robinson Crusoé", le narrateur se plonge dans une lecture intensive de celui-ci, s'identifiant aux personnages, jusqu'à l'histoire même.
Il est ainsi absorbé et va par-delà de sa propre vision, confondre la vie réelle avec le récit du naufragé.
Ligne 14 " Collé aux flancs de Robinson, pris d'une grande émotion" , il commence par mettre en relief l'histoire et s'identifie à son protagoniste, Robinson Crusoé, cherchant d'abord à échapper à sa solitude puis au triste dessin de sa vie.
C'est alors que ligne 17 à 18 "je fais passer dans le ciel tous les oiseaux de l'île [...] mât du navire de Crusoé" il comble le manque de beauté du paysage qu'il observe. En outre, l'idée du bateau évoque le fait qu'il veut échapper à sa vie.
Après un léger retour sur terre, son imagination est catalysée par la faim, de la ligne 23 jusqu'à la 26 "la faim me vient: j'ai très faim [...] justement j'adore la limonade" , il est absorbé par cette possible réalité de s'évader, il s'interroge sur les moyens de sa survie.
Ligne 29 , "Est-ce vendredi? Sont-ce les sauvages ?" Il y a introduction du deuxième personnage, 2 ème protagoniste, " Vendredi" ou encore les sauvages, on retrouve une personnification de l'inconnu, de la peur. L'hostilité est incarnée par le petit pion.
L 43 " Il me laisse seul, seul avec du thon-poisson d'océan-, la goutte-Salut du matelot- et du feu- phare des naufragés." , Après avoir reçu un équipement de fortune de la part du personnage anciennement hostile, il symbolisera ces pauvres fournitures comme l'équipement adéquat du matelot, on constate encore cette idée de provisions pour survivre, ce qui nous rappelle l'envie d'évasion qui était déjà présente précédemment.. Le thon et le cognac serviront à ligne 46 de "