Julianne rose autoportrait chantant
Artiste australienne vivant et travaillant à Paris, Julianne Rose fut modèle à l'âge de dix-huit ans, après avoir remporté un concours de beauté, avant de devenir photographe pour des magazines de mode et pour la publicité.
L’œuvre :
Visée de l’œuvre : Critique de la société de consommation et de la marchandisation du corps féminin.
Contexte historique : Mondialisation du commerce et uniformisation.
La division en trois de l’œuvre permet de voir la poupée de face et de dos en plein pied , ainsi que de faire un gros plan sur le buste. (panneau contrôle.)
Le mécanisme permettant de déclencher la musique est le bouton sur le téton du sein gauche.
Comprendre :
Une photo du visage de l'artiste , l'introduit dans l’œuvre pour montrer que c'est un autoportrait.
La couronne de « miss » , le ruban de « miss » et le podium qui rappellent le passé de mannequin de l'artiste montrent qu'il y a une dimension autobiographique dans cette œuvre.
D'ailleurs, son corps se voit être remplacé par celui d'une poupée Barbie.
Quand au titre de la chanson choisie par l'artiste , il signifie : « Je survivrais. »
Interpréter :
La poupée est l'élément de l’œuvre qui fait ressortir la vidéo.
Julianne Rose critique la société de consommation dans cette œuvre en dénonçant l'assimilation qui s'effectue selon les codes de beauté de cette société entre l'objet « symbole d'une beauté parfaite » (Le peuple Barbie) et le corps de la femme. La présence de la chanson de Gloria Gaynor permet de passer un message. Il est possible de dépasser le schéma, cette assimilation ; elle en est elle-même la preuve puisqu'elle a quitté le mannequinat et aussi rompu avec la marchandisation de son