Jumbo jones
Le désir de liberté et d'indépendance a marqué l'histoire du Québec depuis le tout début.
Les premiers habitants quittent une société d’Ancien régime très hiérarchisée où la terre est peu accessible. Ils s'allient avec les autochtones de la vallée du Saint-Laurent, fondent des villes, parcourent le continent.
Membres des milices du peuple, leurs descendants défendent leur langue, leurs coutumes et leurs terres contre les Conquérants anglais.
Inspirés par les grands mouvements d’éveil national du 19e siècle, d’autres générations défendent les idéaux de la République en 1837-38 et prennent part, de bonne foi, à la construction d’une Confédération qui, espère-t-on, protégera le fait français en Amérique.
La pendaison du chef métis Louis Riel, la conscription de 1917, la mainmise des étrangers sur nos ressources naturelles et l’assimilation galopante des minorités francophones hors Québec provoquent, chez plusieurs, de lourdes remises en question.
Face à tous ces reculs, l’idéal d’indépendance s’impose peu à peu. Campé à droite durant les années 1930 puis à gauche au début des années 1960, le mouvement indépendantiste devient une vaste coalition qui mobilisera des partisans de la décolonisation, des réformateurs de l’État, et d’ardents défenseurs de la culture et de l’identité québécoise.
Projet de société pour les uns, élan d’émancipation pour les autres, la souveraineté politique du Québec, malgré deux référendums, occupe toujours une place importante dans l’espace public. Cette volonté de liberté, « d’agir par soi-même » comme peuple, continue de mobiliser la jeunesse.
L’aspiration à l’indépendance, c'est la synthèse entre un enracinement historique et la volonté d’accéder à l’universel.
La souveraineté, c’est quoi?
La souveraineté, c’est la capacité pour un peuple de prendre ses propres décisions, en toute liberté.
C’est vrai pour les lois qu'on adopte, pour ce qu'on fait avec les impôts et les