Juste à temps pour l'inconscient

4230 mots 17 pages
JUSTE À TEMPS POUR L'INCONSCIENT

28 avril 2014
Université du Québec à Montréal

1. INTRODUCTION
1.1 Présentation et choix de l’article

Le temps, c’est la vie. C’est ce que soutient Philippe Jeammet dans son article publié à l’automne 2013 par la revue Filigrane. Son titre philosophique et tout de même un peu racoleur m’a interpellée alors que je cherchais des informations sur les travaux de Véronique Lussier, entendue à La Grande Tablée Psychodynamique cet hiver. Quant à la lecture du texte lui-même, elle m’a tout simplement renversée et continue de le faire chaque fois que j’y replonge. Ces grands bouleversements provoqués par les mots de Jeammet sont causés par un rapport particulièrement intime que j’entretiens moi-même avec la création, où je me trouve souvent posée en conflit, en profonde contradiction. Et plusieurs fois dans ma vie (et en cela, entre autres, je n’ai rien d’exceptionnel), pour le meilleur et pour le pire, je me suis laissée envahir et submerger par l’émotion, dominer par la tentation de panser mes blessures en déchirant furieusement tous les liens qui m’unissent aux autres, en propulsant au loin ces garde-fous qui nous semblent parfois de véritables chaînes. Hors, aujourd’hui, alors que la viscérale nécessité de la destructivité s’est dissipée, je comprends que je n’étais pas libre, et que les grands coups de hache avec lesquels je décimais tout ce qui semblait me contraindre n’étaient rien d’autre qu’une affirmation désespérée de mon impuissance. Ma véritable liberté ne réside jamais ailleurs que dans la persévérance et la bonne volonté, dans le courage de me créer patiemment chaque jour et dans ce monde, même quand ça fait mal. Voilà pourquoi j’ai choisi de faire ma recherche sur Le temps, c’est la vie, parce que ça me touche incommensurablement. Et voilà aussi qui n’est pas pour me rendre la tâche facile. Mais bon, c’est mon choix. Enfin, il me

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