La délinquance est une infraction à la loi pénale, qu’il s’agisse d’un crime, d’un délit ou d’une contravention. Il existe une délinquance juvénile désignée par l'ensemble des comportements interdits par la loi et les règlements, qui sont fait par des jeunes n'ayant pas atteint la majorité légale, soit 18 ans. La délinquance est à la fois un phénomène individuel, de bande et social qui n'a toujours pas reçu de réponses unanimes visant à la diminué. La délinquance juvénile est le fait de personnes mineures qui n'appliquent pas ce que la loi et les règlements les obligent ou leur interdit de faire. Il s'agit donc simplement d'un non-respect des obligations et interdictions de chacun, ordonnées par les différents textes de notre vie de tous les jours. Elle n’est pas mise en doute un seul instant. On va «étudier» la D.J. sans la définir tellement est grande la force des mots. Le mot existe, donc quelque chose répondant à ce mot doit exister. Mais la D.J. est-elle l’ensemble des délits commis spécifiquement par les jeunes et seulement par eux ou l’ensemble des jeunes de moins de 18 ans qui cessent leurs délinquance le jour de leurs 18 ans ? Poser seulement cette question, c’est montrer l’inexistence de la D.J. ! Bien sûr un jeune délinquant de 13 ans ne commettra pas de viol, une jeune de 15 ans de fraude fiscale, mais il n’y a pas de différence de nature entre les délits des mineurs de 13 à 18 ans et des jeunes adultes de plus de 18 ans. De même, il y a des délinquants d’occasion et d’habitude chez les mineurs comme chez les majeurs.
Au 1er février 2012, 723 mineurs étaient incarcérés dans un établissement pénitentiaire (établissement pour mineurs ou quartiers pour les mineurs des maisons d'arrêt). A cela, s'ajoutent les 500 mineurs placés en CEF (centre éducatif fermé). Les délits les plus fréquents sont les atteintes aux biens (vol, dégradation, escroquerie : 30 000 chaque année). Les faits commis avec violence (vols avec violence volontaires) ont tendance à