Lecture historique du Patrimoine de Jérusalem

Le patrimoine de la ville de Jérusalem remonte à l’antiquité. Tout d’abord possédée par le peuple hébreu, elle est ensuite devenue la ville Sainte pour les trois religions majoritaires : le christianisme, l’islam et le judaïsme. Aujourd’hui, la ville est divisée par deux pays la Palestine et l’Israël mais les religions revendique toujours leurs lieux Saints. Comment le patrimoine de Jérusalem est à la fois une ville Sainte pour les différentes religions mais aussi le cœur d’un conflit Israélo-Palestinien ? Nous aborderons d’abord le patrimoine de la ville Sainte puis le conflit qui subsiste aujourd’hui entre l’Israël et la Palestine.

Le patrimoine de la ville de Jérusalem est un patrimoine partagé entre plusieurs religions : les juifs, les musulmans et les catholiques. Tout d’abord possédée par le peuple hébreu durant l’antiquité, le roi Salomon fait construire un Temple dédié aux sacrifices, mais celui-ci est détruit puis reconstruit quatre siècles plus tard. Ce dernier Temple fut aussi détruit par la suite, actuellement il ne reste que le mur des lamentations où les fidèles se rendent pour leur pèlerinage. Ce quartier juif est aujourd’hui situé au Sud-Est de Jérusalem, mais persiste le problème de la superposition des vestiges juifs (comme le Mont du Temple et le soubassement du second Temple) avec les vestiges et monuments musulmans. Par la suite, la ville de Jérusalem a connu la religion catholique où Jésus Christ le messie a subit la Passion du Christ (souffrance), sa crucifixion (mort) et sa résurrection (espérance), de là est née la religion chrétienne. A Jérusalem est situé comme lieux Saint de cette religion : la Via Dolorosa (itinéraire de Jésus) et la basilique Saint Sépulcre sur le lieu supposé de la crucifixion du Christ et de son tombeau. Cette