Kant . les lumières
KANT
1. le contexte
∞ Le XVIII ème siècle est en réaction à celui du XVIIème (à l’époque, la société allemande se tourne vers la religiosité mystique, obscurantisme, d’un type quasi médiéval.
Piétisme et nationalismes seront à la source du siècle des Lumières).
∞ Le XVIIIème, est celui de Frédéric II, monarque éclairé, roi de Prusse. (Gout pour les lettres et les arts) qui s’entoure de beaux esprits (Voltaire…)
∞ L’esprit des lumières est donc celui de l’unification de l’univers. Plus de séparation entre le transcendant (ce qui est d’une nature différente du monde sensible et ne peut être connu par l’expérience) et l’immanent (ce qui demeure dans le monde).
∞ Politique: prolongement de la rupture avec la transcendance; l’idée est que tout pouvoir vient des sujets et non de Dieu → contractualisme.
∞ Religion: héritage de la réforme de Luther au XVIème, idée que le croyant peut directement lire les textes ou vivre sa foi sans l’intermédiaire de l’église.(prière intime et individuelle tolérée).Multiplication des critiques de l’idée du péché originel (l’homme est désormais incapable d’atteindre le salut et le bien sans l’aide de Dieu).Réforme→ religion protestante. L’origine du mal sera située désormais dans les oeuvres du sujet agissant→ il dépend aussi de sa volonté de faire le bien. Relecture du texte biblique→ primauté de la raison pratique sur la révélation. La vérité ne s’impose pas de l’extérieur mais se découvre dans la raison de chacun. Le siècle des lumières est déiste plus qu’athée. En revanche, défense de la religion naturelle dont les principes se trouvent en nous contre l’intolérance ou le fanatisme des Eglises.
∞ Intellectuellement: Nouvelle définition de l’homme: il n’est plus la créature de Dieu mais un être perfectible, capable de s’arracher à toute détermination.→L’éducation peut former et faire évoluer les consciences
∞ Emergence de l’intellectuel : progrès de l’alphabétisation et de la lecture.