Karasek et enquête sumer
Isabelle NIEDHAMMER, Jean-François CHASTANG, David LEVY, Simone DAVID, Stéphanie DEGIOANNI.
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I – Quelques mots sur le contexte : la fin du Taylorisme.
Avant les années 1970, le contexte de travail se prêtait ouvertement au jeu de la performance, et surtout à la motivation par les récompenses. Le taylorisme cherche à impliquer l'individu dans sa tâche notamment grâce à la « rémunération au mérite » dans le but d'optimiser sa performance (celui qui travail le plus gagne le plus). Le travail est alors une vrai roue sur laquelle le capitalisme pourra reposer tout son fondement. L'homme en tant qu'employé fabrique des produits en échange d'un salaire. Salaire qui permettra à l'individu d'acheter d'autres produits, voir même un produit qu'il aura lui même fabriqué.
Au fil des années et des recherches, deux courants émergent, celui de la motivation extrinsèque (salaire) et celui de la motivation intrinsèque (contenu du travail). Ce dernier courant tente de casser la rigidité du modèle taylorien, et d'impliquer l'individu dans son travail, soit en enrichissant les tâches (e.g. contrôle, maintenance du poste...), soit par les création de 'groupe semiautonome' (planning et production des tâches est à l'initiative du groupe, mais les objectifs sont quand même fixé par avance). Avec l'évolution des idéaux et des technologies, on peut observer une évolution du travail, dans une dynamique plus humaniste, mais qui ne perd pas de vue les objectifs de production.
Les années 70 marqueront l'apogée de la lutte pour l'amélioration des conditions de travail. Toujours tourné vers les objectifs, Karasek est à la base d'un modèle qui permet de mettre en avant des qualités humaines dans un contexte de travail toujours en pleins réajustement.
L'intérêt porté à l'homme, s'appuie au fur et à mesure sur les conséquences physique et