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GREAUME
1er ES2
Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Une «Charogne»
1857 puis 1861
Dans ce poème nous sommes présents de l'oxymore «Carcasse superbe» (V16), qui embellie la Charogne. «Ce beau matin d'été si doux» (V2), l'adjectif «beau» annonce un cadre idyllique mais aussi avec l'adverbe d'intensité «si doux». Le cadre annoncé est différent au sujet poétique. Le poète considère la Charogne comme une «femme», une «âme», mais la dévalorise en la désignant comme «infâme».L'assonance [ou] (V2/4) insiste sur le cadre idyllique et en conséquence le contraste avec la Charogne. La scène est lumineuse «Rayonnait» (V12) ceci met donc en avant la laideur, mais aussi un contraste avec «Rayonnait» et «Pourriture» (V12). «Et le ciel regardait» (V16) le spectateur et le ciel regarde la carcasse il y a donc une personnification. Le second hémistiche «carcasse superbe» met l'accent sur l’allitération en [S] pour approfondir l'oxymore et transfigurer le laid en beau. La rime anti-sémantique «épanouir» (V17) «évanouir» (V19) compare la carcasse à une fleur. «Monde» (V31) ainsi est désignée la Charogne elle passe d'un corps à un monde à elle seule. «Ébauche» (V37) «toile» (V38) «artiste» (V38) prouve que la carcasse est une création artistique, un dessin qui s'efface. Baudelaire poétise la Charogne, il nous montre sa beauté qu'on ne peut voir à l’œil nue. Le poète compare l'infâme charogne à l'être aimé «vous serez semblable à cette ordure» (V46).«Étoile de mes yeux, soleil de ma nature,Vous mon ange et ma passion» (V48/49) il réactualise cette expression en la dédiant à la Charogne. Les métaphores «étoile»; «ange»; «soleil» contraste l’éloge de la femme aimée et la Charogne.
«Ma beauté» (V56) est la dernière désignation de la Charogne est ceci n'est pas par hasard. «Une charogne» nous fait appelle à de nombreuse sensation.«Rappelez-vous» (V1) c'est avec cet analepse que s'ouvre le texte, il s'ouvre sur un souvenir. «Nous vîmes» (V1) ce verbes au