Jean Jaurès, « Les compétitions coloniales », in La Petite République
17 mai 1896

En 1896, la France est sous la troisième république sous la présidence de Félix Faure. La France est en pleine expansion colonial, principalement en Asie avec l'obtention d'un protectorat au Cambodge et l'occupation de Cochinchin, et en Afrique avec l'occupation de l'Algérie, du Sénégal et de la Tunisie. De plus cette expansion colonial est accentuer depuis la Conférence international de Berlin de 1885 dans lequel les pays d'Europe se sont partagé la conquête de l'Afrique. Le 17 mai 1896 Jean Jaurès fais part d'une déclaration dans La Petite République dans l'article « Les compétitions coloniales » sur sa volonté, son engagement, et son dévouement quand à la question de la politique colonial adopté par la France ainsi que part d'autres puissances Européennes. Cet article est en prévision du Deuxième international socialiste au Congrès de Londres.
Jean Jaurès est un homme politique français. Il est issu d'une famille de modeste bourgeoisie de province. C'est un élève brillant et finis premier de l’École normale supérieure de la rue d'Ulm ainsi que troisième de l'agrégation de philosophie et 1881. Il est par la suite Maître de conférence à la faculté des lettres à Toulouse, puis député républicain à Castre, sa ville de naissance, le 04 octobre 1885. Il se place au centre gauche et soutient principalement Jules Ferry. D'abord républicain modéré il s’oriente vers le socialisme à partir de 1887 et achevé cette évolution suite à la grande grève de Carmaux. Pars son engagement au seins des ouvriers et des mineurs de Carmaux il est élu le 08 janvier 1893 comme socialiste indépendant. Il est alors un fervent défenseur de Dreyfus et se bat avec vigueur contre l'injustice individuelle, le respect de l'humanité et l'arbitraire des grandes institutions comme l'armée. Lors de se combat il n'hésite pas à s'opposer contre les marxistes orthodoxes de Jules Guesde. Il est par la suite