Keynes
Livre : Zerbato
Révolution keynésienne : on parle de révolution parce qu’elle conduit a une pensée totalement différente mais aussi parce qu’elle est construite sur une critique de l’approche néoclassique.
Keynes considère que :
Possibilité d’un équilibre de sous-emploi : le chômage existe est le plein emploi n’est qu’un cas particulier de la théorie « générale »
Refus de l’ajustement par les prix
La politique économique est justifiée
Certaine diversité dans l’interprétation des écrits de Keynes
I. Les hypothèses du modèle
Le cadre comptable du chapitre 1 reste valable (3 agents). La vision des différents marchés diffère, notamment parce que l’équilibre ne se fait pas par la marché.
A. Les concepts fondamentaux ou la portée de la rupture
Keynes remet en cause les 3 principes fondamentaux du modèle néoclassique:
Information parfaite vs incertitude : dans le modèle néoclassique l’information est parfaite alors que chez Keynes la base du modèle c’est l’incertitude.
Dichotomie vs économie monétaire de production : il y a séparation sphère réelle/monétaire chez les néoclassique alors que Keynes considère que la monnaie agit sur les valeurs réelles du modèle (niveau de l’emploi, de l’I…)
Loi des débouchées vs demande effective : le modèle néoclassique fonctionne en utilisant la loi des débouchés (l’ensemble des revenus est distribué), alors que selon Keynes cette hypothèse est erronée, l’offre ne crée pas sa propre demande, ce serait plutôt l’inverse.
1. Le rôle de l’incertitude
Dans le modèle walrassien l’ajustement marchand suppose qu’il n’y ait pas d’échanges avant l’équilibre : les prix d’échange et les quantités sont donnés par l’équilibre, il n’y a pas de calculs, on maximise le profit en fonction de prix et de quantité qui sont donnés.
Keynes lui se veut bcp plus proche du monde réel : selon lui le niveau de production ne peut être que anticipé par les producteurs : ils ne peuvent pas savoir combien