De longue date, les chocolatiers italiens fabriquaient pour Pâques d'énormes quantités d'œufs en chocolat, mais le reste de l'année, les machines restaient inactives[réf. nécessaire]. En 1974, Michele Ferrero3, jugeant les ventes trop saisonnières, entreprit de fabriquer, aux lendemains de Pâques, des œufs en chocolat dont la consommation ne se limiterait plus à la seule période pascale, et qui comme les œufs traditionnels contiendraient une mini-surprise[réf. souhaitée]. Ainsi est né, au printemps 1974, l'œuf « Kinder Surprise », sous le nom original italien de « Kinder Sorpresa »4. Il s'agit, selon Ferrero, d'« un jouet original caché dans une confiserie en forme d’œuf5. » Au début, la surprise, de type gadget, était un simple assemblage de petites pièces en plastique jaune4. Mais au fil du temps, les surprises sont devenues de plus en plus sophistiquées, au point que certains collectionneurs s'y sont intéressés, allant jusqu'à recourir à des bourses d'échanges et des ventes aux enchères, créant ainsi une véritable « Kindermania »6.
Après avoir utilisé des « surprises » achetées sur le marché libre, la filiale allemande de Ferrero commença en 1987, à l'initiative de son chef de développement H. Mann, à employer sous licence des personnages connus issus entre autres de séries télévisées telles que Tao Tao, Maya l'Abeille, Donald Duck, Les Simpson, Aristochats ou Mickey Mouse. Les modèles furent dessinés par le spécialiste d'adaptation de personnages sous licences André Roche, à qui fut confié, à partir de 1987, la création de toutes nouvelles séries inédites telles que les Bingo Birds, Dapsy Dinos, Peppy Pingos, Elephantos et autres Pinky Piggys. Ses Happy Hipposdevinrent si populaires à l'échelle mondiale que Ferrero s'en servit pour promouvoir plusieurs de ses autres spécialités chocolatières et même créer plusieurs nouveaux produits portant leurs noms7.
Kinder Surprise est interdit aux États-Unis, car les autorités sanitaires craignent l’absorption possible