L’œuvre n’est pas Kitsch.
En se basant sur les règles d’Apollinaires, un roman n’est pas kitsch s’il obéi à certaines règles. En ce qui nous concerne la règle six (Donne une place importante au ridicule) et sept (Surprendre) se retrouvent dans notre roman ET on tuera tous les affreux.
Ce dernier n’est donc pas kitsch parce que dans un roman policier ou de science-fiction on s’attend toujours à tomber sur un malade, un fou ou un dérangé mais certainement pas sur Rocky un gars doux, inoffensif et un rêveur excentrique.
Pour les même raisons, un roman noir n’est habituellement pas drôle, remplit d’humour et de jeux de mots dignes d’un film d’action. Ici on a droit à une parodie d’un roman d’aventure! Exemple : La scène ou Rocky manque d’être broyé ou celle ou Mike et Rocky tournent Mary et Sally l’un vers l’autre. «(…) Servez-vous de ce que le Bon Dieu vous a donné, mes enfants. (..)Continue…Chameau…Est-ce que je m’arrête, moi?... (p.194) »
Enfin pourrait-on dire que le héros, un jeune sportif plutôt bien fait et coqueluche de ces dames, contraste avec toute attente en refusant le sexe et son désir de garder sa virginité. C’est tout mais pas un cliché!
Finalement, l’auteur critique le côté superficiel de chacun de nous puis invente un docteur qui s’arrête aux apparences. Tout cela se veut une caricature du fait que les jeunes filles ne se préoccupent pas de la beauté et ne semble même pas connaître la société rongée par l’artifice. Elles réagissent en faisant le contraire de ce que s’attend la société en choisissant les laids au détriment des beaux.
Le Nazisme.
Le nazisme (national-socialisme) est bourré de clichés, est névrotique avec des fondements racial et croit à la supériorité du sang et de la race allemande. Il entretient le culte du corps parfait et de la beauté. Voici comment est véhiculé ce thème dans Et on tuera tous les affreux.
Premièrement, on y montre toute l’atrocité du raciste envers les laids où tout est conçu sans nuance entre le