Kiwkiw

404 mots 2 pages
tion dans la croyance ?
La réalité de la croyance c’est la société, la réalité du savoir c’est ce qui fait abstraction de la société ou la considère comme une chose. On peut dire que la réalité de la croyance c’est la société comme le montrent les procès d’impiété. Ce qu’on reprochait ainsi à Socrate si l’on en croit certains dialogues de Platon comme l’Euthyphron, l’Apologie de Socrate, voire le Criton, c’est de ne pas croire aux Dieux de la cité. Exiger ainsi de croire, c’est donc manifester que la croyance est en quelque sorte une obligation sociale, c’est-à-dire l’obligation de montrer son attachement à la société. Des deux étymologies que l’Antiquité a attribué à religion, “relegere”, c’est-à-dire relire et “religare”, c’est-à-dire relier, retenons donc la seconde. On peut l’interpréter commeC’est qu’en effet, dans le phénomène du croire, il est nécessaire de mettre en lumière le caractère toujours social de la croyance. On croit ce que les autres croient. Même la prétendue croyance personnelle n’est jamais originale, elle est toujours la croyance d’un groupe et marque l’appartenance de l’individu à ce groupe contre les autres. Savoir vise l’objet en tant que tel. On comprend que le même homme puisse savoir comme physicien qu’il a affaire à des électrons qui tournent autour de noyaux et croire qu’il a affaire à un mur comme homme.
Et finalement le croire s’adresse d’abord aux autres. Certes croire que les choses existent ou sont telles ou telles semble être du même domaine que le savoir. Mais en réalité, c’est en l’autre qu’on croit en ayant la même croyance que lui. C’est ce qui explique la crédulité humaine. Mais s’il est possible de la limiter, il n’est pas nécessaire de choisir entre savoir et croire, il faut délimiter le champ de la croyance qui est dans la confiance aux autres. Et c’est cette confiance qui rend possible la coopération avec les autres, y compris dans le domaine du savoir. Pour finir, au problème de savoir s’il faut choisir entre

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