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1998 mots 8 pages
La reconnaissance : un « besoin humain vital »
Pour étayer cette thèse, Taylor défend une conception « dialogique » du moi. C’est à travers la narration et le dialogue que se produit la mise en relation avec les « autruis significatifs » (G.H. Mead). Détenteurs de la capacité de reconnaître le moi dans ce qui le singularise, ces « autres donneurs de sens » détiennent la clef de l’identité réussie. En outre, le rôle central que revêt la reconnaissance serait dû à deux changements qui, selon Taylor, ont marqué l’histoire de la modernité démocratique. Avec l’effondrement de la société de l’Ancien Régime, la « révolution égalitariste » a substitué à l’honneur la dignité. Il en est ressorti une conception de l’identité profondément universaliste et égalitariste. Mais en se référant à Herder, Taylor isole un deuxième « tournant », qualifié par lui de « révolution expressiviste ». L’idéal romantique d’authenticité nous enjoint de cultiver nos différences culturelles comme autant de façons particulières de réaliser notre humanité. Conjugués l’un à l’autre, ces deux changements aboutissent à faire de la reconnaissance le pivot de la quête identitaire, ainsi que la direction vers laquelle tend toute activité humaine. Mais ils impliquent surtout que, désormais, la reconnaissance doit se mériter à travers l’échange. Ce qui signifie également qu’elle peut échouer. Or, en raison du lien posé entre dignité et authenticité, le « déni de reconnaissance » en vient à représenter « une forme d’oppression ». C’est pourquoi Taylor affirme cette thèse forte : « La reconnaissance n’est pas simplement une politesse que l’on fait aux gens, c’est un besoin humain vital 1. »
Une éthique des biens pluriels
S’opposant aux éthiques néo-kantiennes et procédurales, Taylor bâtit un modèle d’arbitrage des dilemmes moraux reposant sur « l’importance relative » des différentes conceptions du bien cultivées dans un contexte particulier. Dans une optique néo-aristotélicienne (phronesis), il soutient

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