Introduction au film « Klimt »

* Présenter et commenter 1 aspect de la narration (comparer début et fin, passages accentués, ellipses, chronologie, ...)
Klimt " commence dans un hôpital à Vienne en 1918 à la fois comme la Première Guerre mondiale et l'Empire austro-hongrois sont à sa fin. De tous les lits occupés, seul celui contenant l'artiste mourant Gustav Klimt (John Malkovich) est d'intérêt pour le spectateur. Dans son délire, il repense à 1900 et un voyage fatidique à Paris. La dernière scène nous ramène à l’hôpital ou le corps du peintre est toujours présent entouré de son ami Egon Schiele et d’une infirmière. Celui-ci est décédé et nous le retrouvons regardant la chambre d’hôpital de l’extérieur avec une pluie de fleurs. Les fleurs sont un symbole tout au long du film.

L'histoire de la vie de Klimt est racontée en flash-back, comme il le raconte ses visions fiévreuses de son lit de mort dans son cerveau embrouillé qui souffre de la syphilis. Il s’interroge sur sa présence à l'Exposition universelle de Paris de 1900 pour recevoir une médaille d'or pour son travail «philosophie» et rencontre un pionnier du cinéma Georges Méliès , son débat esthétique parmi les académiciens de l'Autriche, son lancer d'un gâteau dans le kisser d'un détracteur, ses réflexions sur sa couvée de bâtards ,son caractère grossier, ses nombreuses aventures torrides, son association avec des prostituées, sa muse séduisante et possible amante -Lea de Castro (Saffron Burrows), ses luttes pour la liberté artistique et de son étrange relation avec son cercle d'amis. La vie qui passe devant ses yeux est l'analogue cinématographique à ses peintures et dessins, avec des images aperçues dans les miroirs, à travers les lentilles de caméra, microscopes et un miroir sans tain. Les distorsions visuelles angulaires suggèrent le monde reflète dans des éclats d'un miroir brisé qui peut être une métaphore de l'Empire des Habsbourg en ruine à la fin de la Première Guerre mondiale. Finalement les