Knowledge management
LE MANAGEMENT DES CONNAISSANCES ET DES COMPÉTENCES en pratique
Deuxième édition
© Éditions d’Organisation, 1999, 2003 ISBN : 2-7081-2870-1
CHAPITRE
5
L’organisation du système de gestion des connaissances
SYSTÈME DE GESTION
UNE FOIS QUE L’ÉTAT DES LIEUX par sources émettrices est réalisé, puis le recensement des besoins des utilisateurs effectué, reste à définir toute l’architecture du projet de gestion des connaissances. Celle-ci doit permettre : • d’optimiser les sources existantes en fonction de leur valeur d’utilité (SCE / zone de convergence), • de capitaliser les connaissances stratégiques (SF unique) (SCM / zone de divergence), • de déployer une gestion des compétences adaptée. • de satisfaire plus globalement les attentes de l’entreprise et répondre au cahier des charges initial. L’organisation du système va donc porter sur une multitude d’éléments qui, corrélés, devront permettre d’accéder rapidement à l’information utile et valoriser les compétences individuelles ou collectives. Elle devra définir ce qu’il est nécessaire de conserver, sous quelle forme la connaissance sera matérialisée, de quelle manière elle pourra être accessible (optimisation des flux), pour qui, et enfin, comment celle-ci sera gérée, stockée puis sécurisée.
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5.1 ADAPTER ET / OU OPTIMISER L’EXISTANT
Le premier chantier à mettre en œuvre va consister à revoir l’organisation de l’existant. Si celle-ci donne peu ou prou satisfaction, il n’en demeure pas moins vrai que l’observation nous conduit souvent à reconfigurer l’acquis pour tenir compte de son adaptation dans le système futur. Il est en effet difficilement envisageable de créer certains outils intégrateurs, sans corrélation avec une gestion efficace de l’historique. L’ existant est déjà plus ou moins organisé, même si certains dysfonctionnements peuvent être observés lors du diagnostic. Le système d’information existe, les bases documentaires