Sujet 1 :
1- La mondialisation repose sur l’internationalisation des échanges (commerciaux, humains, de capitaux, d’idées,…) et sur la mise en réseau, grâce aux NTIC, de l’ensemble des espaces de la planète. Ces réseaux ont favorisé la globalisation financière. Le processus de mondialisation s’appuie sur des FTN pratiquant la division internationale du travail et ignorant les frontières : on parle de « transnationalité ». Ce monde, où les distances sont réduites par des moyens de transport et de communication plus efficaces, est parfois présenté comme un « village planétaire » (Mac Luhan) dont les pôles sont des villes globales.
2- Les acteurs de la mondialisation sont très nombreux.
• Les documents 1 et 3 soulignent le rôle moteur des pays de l’OCDE correspondant à l’oligopole mondial (Asie Orientale, UE et Amérique du Nord). Ces espaces concentrent 20 % de la population mondiale, mais plus de 75 % des échanges (plus de 8,6 milliards de dollars d’exports). On y trouve les principales places boursières situées dans des villes globales : Wall Street (NYSE) voit transiter chaque jour 40 % des actions mondiales.
• Toyota (n° 1 de l’automobile devant General Motors depuis 2007) représente un autre type d’acteur. Cette FTN s’affiche sur tous les continents : les unités de production sont prioritairement au Sud, mais les marchés se situent autant dans les puissances émergentes qu’au Nord. Le document 4 évoque aussi les opérateurs de téléphonie et d’Internet ; ces entreprises ont même pénétré les marchés sud-asiatiques.
• La place des États semble précaire dans le processus (document 5) car la mondialisation cherche à abolir les frontières. Ils sont de toute façon inégalement puissants. Ainsi, les PMA d’Asie du Sud et d’Afrique apparaissent comme marginalisés ; souvent en guerre, ils n’offrent pas de stabilité et n’encouragent guère le transfert d’IDE (Toyota est absente d’Afrique centrale).
• D’autres acteurs existent : l’ONU et les différentes organisations