Kopkop
Dans son pamphlet et dans son œuvre littéraire très célèbre s’intitulant le coup d’état permanent même si François Mitterrand avait souligné avec ironie qu’ « on murmure même qu’ il y a encore un premier ministre. Mais il n’y a plus de gouvernement. Seul le président de la république gouverne et décide » Sous la 5 eme république en cas de concordance de des majorités parlementaire et gouvernementale, le président s’octroye le rôle de détermination de la politique de la nation. En clair la lecture présidentielle du texte constitutionnel de 1958 permet l’absorption de la fonction gouvernementale par le pouvoir présidentiel. On passe donc d’une dyarchie avec deux tètes de l’exécutif dotés d’un statut juridique équivalent fonctionnement ainsi en duo de l’exécutif. À hiérarchisation des rapports entre le premier ministre et le président de la république
Ainsi la nature juridique du régime politique sous la 5 eme république dérive en monarchie républicaine. Dans l’avenir est même suggérer une actualisation des articles 20 de la constitution préconisé par le comité de réflexion et de proposition sur la modernisation et sur le rééquilibre des institutions d la 5 eme république. La définition de la politique de la nation sera ainsi transférer dans l’article 5 de la constitution qui précise le rôle d’arbitre national du président de la république. Le premier ministre devient alors le ministre du prince, dans le sens ou le président est le centre d’impulsion des grandes lignes directrices de la politique gouvernementale et le premier ministre se contente de mettre en œuvre cette politique a l image d’un exécutant. Dans cette optique, si les propositions du comite de réflexion sont mises en place, la constitution de 1958 pourra s’assimiler a la constitution sénégalaise du 7 janvier 2001 qui prône