Kubrick
KUBRICK ET L’ (IN) HUMANITE
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Suivie d’une réflexion sur la réalisation annuelle
3. Réflexion critique
7. Réflexion sur mon tournage
9. Annexes
15 Annexes au sujet de réflexion
« Quand Eyes Wide Shut sortit, quelques mois après la mort de Stanley Kubrick en 1999, ce film fit l’objet d’un grave malentendu, ce qui n’avait rien d’étonnant. Quand on se reporte en arrière et qu’on s’intéresse aux réactions suscitées sur le moment par les films de Kubrick, on s’aperçoit qu’ils furent tous, à l’origine, mal compris. Puis, au bout de cinq ou dix ans, on a finissait par se rendre comte que Barry Lyndon ou 2001 ou shining ne ressemblaient à rien de ce qui avait précédé ou suivi. »
Kubrick : auteur souvent incompris, qui fait l’objet de multiples controverses, soit admiré, soit détesté, mais il ne laisse jamais insensible ! Il a une conscience esthétique du cinéma, une vision du monde et des hommes, une éthique, une idéologie, une anthropologie, une philosophie, une théorie des jeux et de la nature humaine.
Partant de ce constat là, nous étudierons successivement ce monde en apparence civilisé présenter dans Barry Lyndon et Eyes Wide Shut puis, ce retour à la nature, cette inhumanité qui se cache derrière les personnages de ces films. Finalement c’est l’ (in)humanité que nous étudierons en général.
1. Un monde en apparence civilisé.
1. L’enfermement dans des normes culturelles.
Dans Barry Lyndon, Kubrick nous présente une noblesse qui tend à encadrer les émotions, l’agressivité, les passions. Les personnages se cachent derrière le fard blanc du maquillage pour cacher leur vulnérabilité et leurs émotions. Ils sont coincés par l’ambivalence de leurs passions et les normes que la civilisation leur impose. Comme le montre la scène de