L'éducation, un enjeu pour la société de connaissances
L’expression “société de connaissance” a été employée pour la première fois par le professeur et théoricien Peter Drucker lors de son essai La Grande mutation, en 1969. Cette “Knowledge society” désigne au départ, les sociétés de l’ère numérique qui diffusent largement les savoirs, favorisant la créativité, l’innovation et la connaissance ainsi qu’un nouveau développement économique. …afficher plus de contenu…
Il désigne en outre, ceux qui sont porteurs du savoir, de la connaissance. Par la suite, la complexité croissante de la recherche oblige les hommes, les savants à se spécialiser. Pour que tous ces hommes puissent échanger, des conférences vont avoir lieu, elles réunissent tous les plus grands savants comme le Congrès (plusieurs conférences) de Solvay en 1927. Par la suite, la société de connaissance va se caractériser par un développement des institutions. Elles contribuent à structurer les communautés. En France par exemple, le CNRS ( centres nationaux de recherchesfondamentales) va remplacer les vieilles académies. Ces centres nationaux font l’objet d’importants investissements pour qu’un État reste dans la course au développement et à …afficher plus de contenu…
Pour pouvoir généraliser la connaissance il a fallu que tout le monde puisse y avoir accès, en commençant par les femmes. Les sociétés occidentales, qui sont censées être les plus développées, ont pendant longtemps été très réticentes à cette idée. Au XVI siècle, la femme n’était pas apte a étudier comme l’homme, la connaisance pouvait même être dangeureuse pour elle. La femme était vue comme une mére, une épouse et une religieuse. Elle était élevée chrétiennement et ne pouvait dévier du droit chemin que la société lui imposait .
Dès le milieu du XIX, l’alphabétisation des femmes apparaît nécessaire pour les pays occidentaux. Ce sont les premières pensées féministes qui naissent. Les femmes se battent pour avoir les mêmes droits que