L'étranger, albert camus
» (p. 174). D’ailleurs, cette déclaration est renforcée avec une accumulation qui insiste sur le fait qu’il s’en moque de Dieu : « Il avait tout son corps penché sur la table. Il agitait son crucifix presque au-dessus de moi. À vrai dire, je l’avais très mal suivi dans son raisonnement, d’abord parce que j’avais chaud et qu’il y avait dans son cabinet de grosses mouches qui se posaient sur ma figure, et aussi parce qu’il me faisait un peu peur. » (p. 105) Meursault remarque tous ces détails tout en ignorant les caprices du juge, il semble insensible face à la religion, ce qui met l’accent sur son indifférence face à Dieu. De plus, le héros de l’histoire ne réfute pas ses responsabilités, il les …afficher plus de contenu…
» (p. 100) Cette phrase courte met en évidence l’existentialisme du personnage, elle prouve que Meursault n’a pas besoin d’expliquer ses pensées, parce que c’est une évidence pour lui. Il n’a pas besoin de se mentir à lui-même ou a l’avocat, car il s’assume. Meursault est pleinement conscient qu’il est le seul responsable de ses actions, de tout ce qui lui arrive et ne cherche pas à trouver des excuses pour justifier le résultat de ses actes. Bref, Meursault est bien un héros existentialiste, car il ne croit pas en Dieu et parce qu’il est un personnage responsable qui se laisse définir par ses actes. Meursault est un protagoniste existentiel, car c’est un