La ballade des pendus - villon
Appel à la prière des humains, foi dans le pardon divin.
Le lecteur se trouve face à un gibet : des morts, des pendus, exhortent les vivants à prier pour eux. Appellent à la pitié et à la miséricorde, à la charité chrétienne (Moyen Âge très chrétien).
Adresse directe aux hommes.
V3-4 : si vous priez pour nous Dieu aura pitié de vous : leur dit que la prière est l’instrument de leur propre salut.
Appel à la compassion : Lexique de l'affectivité, rejet de l'indifférence et de la moquerie. Pathos, cherche à émouvoir le lecteur pour le gagner à sa cause, pour installer une certaine solidarité.
Valeurs chrétiennes.
Cette invocation aux vivants confirme l'engagement chrétien de l'auteur par le lexique, le vocabulaire biblique. > « Frères », «merci» (Grâce de D.), «cendre», « pitié », « pauvres » (scandé dans les Béatitudes)...
Sont impuissants face à leur sort, s’en remettent à la pitié des vivants. Appel à ceux qui doivent les excuser auprès de la vierge marie (Marie intercède auprès de Dieu).
Plainte désespérée : compléments de temps insistent sur la durée du châtiment.
La description sordide, déploiement visuel du pathos déjà présent par les mots. Susciter la pitié.
Le texte fait preuve d’un réalisme extrême, et la description très crue des corps pourrissants produit un fort contraste avec la supplique chrétienne la précédant.
Appel aux sens > visuel, auditif, olfactif. Ainsi les auditeurs sont vigoureusement interpellés.
5 Horreur du spectacle que les pendus offrent, avec l'impact brutal de «voyez» à la césure, du hiatus central «ci a». Les faits s’imposent dans cette description objective (déclarative au présent). Avec le détail technique précis comme attribut: «attachés»; on pendait les condamnés entravés pour limiter les soubresauts violents de l'agonie. > REALISME
- La chair, qui caractérise le corps vivant, est à peine évoquée au début du v. 6, mais comme déjà entre parenthèse avec la prolepse «Quant à la