La banque, un secteur en mutation
Dérèglementation : en France, au lieu que ce soit l’état qui maitrise tout, et décide tout (à la soviétique), par exemple avec l’encadrement du crédit, le système bancaire est soumis aux lois du marché. L‘intérêt de dérèglementer est de permettre une meilleure adéquation due à la concurrence (faire marcher l’offre et la demande). Le marché interbancaire permet aux banques qui ont collecté beaucoup de fonds de le prêter aux autres banques.
La crise est due à des excès de dérégulation : plus aucun contrôle.
La Régulation, c’est les règle qui dirigent le jeu, comment un marché est organisé.
Désintermédiation : accéder directement aux marchés financier (action titre de propriété, obligation titre de créance)
Marchéïsation : concurrence organisée
Internationalisation : plus de contraintes globales (même la Chine va ouvrir son marché)
Le banquier doit prendre des risques pour faire du profit. Il doit assumer une part de risque et la prévoir dans son budget. Il doit ensuite décider du niveau de risque qu’il accepte.
Notion de Coût du risque :
Rentabilité économique : (dans le secteur bancaire) c’est le retour sur investissement :
R.O.A.= Résultat net Total du Bilan
Rentabilité « économique » : taux de résultat moyen sur l’ensemble des actifs
Pas de prise en compte du risque (…)
En entreprise rentabilité par rapport à l’actif économique (moyens mis en œuvre)
Résultat net actif économique
Rentabilité Financière : R.O.E.= Résultat net capitaux propres
Return on equity
Rendement pour les actionnaires et les dirigeants
Création de valeur : rentabilité économique > coût du passif (que l’actif soit supérieur à ce que ça coûte)
Coût du passif = coût de la dette + exigences de rendements des actionnaires
Tentation de réduire les capitaux propres pour augmenter la rentabilité financière (ROE)
Être banquier c’est aussi faire de la gestion actif/passif (limiter la consommation