LA BARBARA
Lecture analytique : Barbara
1.Les premières lignes laissent à penser que c'est un poème lyrique. En effet l'amour est très vite évoqué, on peut même penser entre le poète et Barbara, on verra plus tard qu'il en est autrement.Cette impression d'amour est nourrie principalement par l'emploi du pronom personnel « tu » qui donne l'impression d'un rapprochement passé mais aussi le pronom personnel « je » , qui donne l'impression d'une déclaration d'amour directe. L'emploi de l'imparfait « tu souriais » ainsi que la référence à des éléments précis, des souvenirs « un homme sous un porche t'appelait » renforce également l'idée de poésie lyrique.
Pour finir nous pouvons nous arrêter sur la musicalité du poème avec le jeu des sons mis en valeur par des assonances par exemple « et tu marchais souriante épanouie ravie ruisselante » qui renvoie aussi au bonheur et a l'amour, et donc au lyrique. A noter aussi les nombreuses anaphores « rappelle toi » l 1,6 etc..un procédé s'attachant au lyrique.
2.On pourrait croire que le poète est impliqué dans l'histoire d'amour qui se déroule ici, il est juste témoin, le vers 26 « même si je ne les ai vus qu'une seule fois » indique qu'il ne connaît pas Barbara.
C'est donc une histoire d'amour tranquille entre deux personnes rendue romantique par l'emploi de l'imparfait et l'évocation des souvenirs comme cité en 1 ; amis surtout par l'emploi d'un vocabulaire simple et enfantin qui sonne très bien, dans le champ lexical du bonheur : « épanouie, ravie , souriais... »
3.Le cadre est défini précisément ici « Brest » « Rue de Siam » et le lien qui unis chaque lieu dont parle Prévert est la pluie « il pleuvait sur Brest » « sous la pluie » « sous un porche il s'abritait » Cette plui est toujours rattachée à des adjectifs heureux, tout paraît beau malgré une pluie, qui est souvent rattachée à Barbara. On peut donc dire que Barbara rend jolie cette morose pluie Brestoise .
4.On s'aperçoit vite que le poème est