La beauté
I) Intro :
Ce poème est tiré du recueil de Baudelaire, « Les Fleurs du Mal », écrit en 1857, il s’intitule « La Beauté » et est situé dans la section « Spleen et idéal ». c’est le 23eme poeme des FDM
C’est un sonnet qui est une sorte d’allégorie faite par la beauté. La façon dont elle parle d’elle même nous aide donc dans un premier temps a voir ses caractéristiques et nous permet dans un second temps de voir la relation entre les poètes et la Beauté.
II) Les caractéristiques de la beauté :
a) Immortalité :
- « je suis belle, O mortels », « rêve de pierre » : c’est un idéal figé (v.2)
,« amour éternel » (v.4) : prouvant ici l’immortalité de la Beauté, elle est donc de l’ordre de la divinité l’immortalité est soulignée par l’emploi du présent de vérité générale, soulignant ici, l’intemporalité.
b) froideur et insensibilité
* « rêve de pierre » (v.2) : immobile, insensible -« cœur de neige » (v.6) froideur, neige * elle dit clairement dans le vers 8, a la fin des deux premiers quatrains : « Et jamais je ne pleure, et jamais je ne rie », il y a un oxymore entre le verbe rire et pleurer, et une répétition de jamais, qui insiste sur la négation de l’émotion * ton imposant, autoritaire : avec le fait de commencer presque chaque phrase par « je », « JE suis belle (v.1) ; JE trône (v.5) ; JE hais (v.7) ; JE ne pleure / JE ne ris (v.8) »
c) Une beauté inaccessible
* « rêve » , « de pierre » : c’est un rêve , un idéal, inaccessible, figé tel de la pierre, c’est un oxymore * « J’unis un cœur de neige, à la blancheur des cygnes » v.6 : chiasme montrant la pureté * elle est comparée avec un sphinx, une créature mystérieuse de l’Egypte antique « Je trône dans l’azur comme un sphinx incompris » v.5 * « trône dans l’azur » : verbe « trôner » montrant la fierté et la grandeur,