la belgitude
Dans un extret du livre « La Belgitude malgré tout », des canadiens nous livrent leurs pensées. Ils ne comprenaient pas comment, nous belges néerlandophone et francophone pouvions encore vivre ensemble.
La Belgique sociopsychologique : identité, culture, belgitude :
On a pu rencontrer un problème fréquent au niveau sociologique de la Belgique. Il s’agit du problème de l’identité, qui est individuelle ou collective. Nous pouvons nous poser comme questions : Que signifie pour nous le fait d’être belge, Flamand, Wallon ou Bruxellois, ou même Européen ? Comment vivons-nous nos multiples identités belges ? Est-ce une source de joie, fierté ou de frustration ?
Nous pouvons partir du principe de la Belgique vécue par les Belges. Par exemple nous avons pu remarquer qu’après la victoire de certains sportifs belges, ils ressurgissaient de notre inconscient une certaine identité qu’on nous a inculqué a l’école. Il apparait alors un certain sentiment d’identité nationale avec une certaine tonalité défaitiste que d’aucuns se complaisaient à nommer « belgitude ». Ce complexe peut être tiré de l’idée de la petite nation, du mal-aimé, du petit, du mineur,…. Mais nous n’avons que très rarement vu l’affirmation d’une culture « belge et fière de l’être ».
Nous pouvons trouver certains paradoxes au niveau du système constituant la société belge, qui est constituée de 3 entités qui se briment mutuellement : La Flandre qui est « rejetée » par la partie culturelle de la Wallonie et de Bruxelles, la Wallonie par l’économie néo-capitaliste de la Flandre et de Bruxelles, et Bruxelles par la politique régionaliste de la Flandre et de la Wallonie. Mais même avec ces différences, la Belgique arrive encore à s’entendre et à discuter contrairement à d’autres pays qui déclencheraient une guerre civile pour moins que ca.
La belgitude est en quelques sortes alimentée par ce sentiment de différence qui est une expérience commune pour tous les belges.
Les identités