La belle amour humaine, Lyonel Trouillot

Anaïse, une Occidentale décide d’aller dans un petit village d’Haïti pour retrouver les traces de son père qu’elle a très peu connu, et percer le mystère de la disparition de son grand père. Thomas, son guide l’emmène dans le village en voiture. Le voyage dure 7 heures et pendant ce temps, il explique à la jeune Occidentale que ce village de pêcheurs n’est pas comme les autres: les lois sont très amicales et flexibles, les morts sont joyeux. C’est pour cela que les gens comme le grand père d’Anaïse et son ami le colonel (tous deux disparus dans un incendie) ne sont pas acceptés très agréablement parce qu’ils ne cherchent qu’ à octroyer un monde et ses richesses qui appartiennent à tous. Il lui conseil de renoncer à son enquête vu que les gens du village ne lui diraient rien.
Lorsqu’ils arrivent, Anaïse parle à des villageois, assiste aux funérailles de l’oncle de Thomas et peut donc enquêter pour essayer de retrouver des traces de sa famille.

Lyonel Trouillot est né à Port-au-Prince, à Haïti, en décembre 1956. Il a fait des études de droit et a collaboré avec différents journaux et revues d’Haïti dans lesquels il a publié de nombreux poèmes et textes critiques. Professeur de littérature, journaliste et co-fondateur de quelques revues (Lakansyèl, Tèm et Langaj) il est également membre du Collectif de la revue Cahiers du Vendredi et co-directeur de la collection du même nom.
Il écrit La belle amour humaine en 2011. Ce roman s’inspire d’un poème publié en 1957 par Jacques Stephen Alexis, un poète haïtien. Dans ce texte, Alexis présente ses vœux de bonheur et de joie à ses compagnons spirituels.

J’ai apprécié la lecture de La belle amour humaine . C’est un roman qui est unique, vu que l’auteur utilise son propre style et se diffèrencie des autres romans récents.

Dès le début du roman, il se distingue vu que l’action n’est pas mise en place tout de suite. Le lecteur a le temps de