La Belle et la Bête
Problématique : Un conte merveilleux qui fait réfléchir sur la question de l’Homme.
Les possibles axes de lecture
Axe 1 : Un conte merveilleux à visée argumentative1
Axe 2 : Remise en cause de la monstruosité physique à travers le Bête, à travers la figure du monstre plein de bonté (monstre au grand cœur)
1) La générosité des monstres et ses valeurs morales
2) Un monstre qui se rapproche de l’humain
→ processus d’humanisation
3) Opposition entre la Bête et les autres hommes
→ entre les défauts des hommes et les valeurs morales de la Bête (par le biais du dialogue)
Analyse du texte
Un conte merveilleux repose sur un pacte féérique : c’est un accord passé entre le lecteur et l’auteur. Le lecteur accepte de croire à l’univers merveilleux et à ses lois. Il accepte d’entre avec le conteur dans un autre monde sans rapport avec le nôtre.
Généralités
On a un conte merveilleux car on a des personnages imaginaires.
Le texte s’adresse aux enfants, l’auteur emploie des mots simples, un vocabulaire simple comme l’appellation des personnages « La Belle et la Bête ».
Le genre du conte pourra être rattaché à la grande catégorie de l’apologue.
La Bête, par rapport à son physique fait preuve de modestie et d’humilité
Le dialogue est construit autour d’une opposition.
Une apparence physique ne reflète pas nécessairement l’intérieur d’une personne.
Leur nom, « La Belle et la Bête », caractérise les personnages par rapport au physique.
Utilisation du champ lexical de la laideur et de la bonté « cœur bon », « bonté », « contente de votre cœur », « compliment »
L’auteur insiste sur le « monstre » et l’emploie 5 fois.
On a une personnification de la Bête avec la parole.
On a une antithèse l.26, qui oppose la laideur physique à la bonté morale.
Nous sommes face à une morale implicite, l’auteur passe par le biais du dialogue, du discours direct pour expliquer la morale.
Lien entre la bonté et la beauté, la