La bete humaine
Dans une première partie, nous verrons comment l'auteur rend son texte réaliste. Dans une seconde partie, nous remarquerons une amplification complète et enfin nous terminerons en montrant le coté fantastique et symbolique de cet extrait .
Zola donne à son texte un effet de réalisme: grâce aux indications spatiales, il met en valeur des endroits pas très précis mais réalistes : « la campagne » « la gare » « allaient à la guerre », il donne également des lieux, des villes précises: « Maromme » « Rouen » « les bords du Rhin » « la gare de Sotteville » « Pont-de-l'Arche ». Il apporte aussi des indications temporels qui ne permette pas de donner le jour ni le temps précis mais donne quand même cet effet de réel: « première demi-heure » « maintenant » « dans la nuit noire ». On sait également où il se dirige: « à la guerre ». Grâce à ces indications, on peut même retracer l'itinéraire de ce train. L'auteur utilise aussi le vocabulaire précis du tain « le charbon » « la chaudière » « le foyer » « conducteur-chef » « plus de sifflet » « ces wagons » « la gare » « ni chauffeur ni mécanicien », ce qui donne encore un effet de vécu et de réalisme. Par l'utilisation du « on » impersonnel: « on devait prendre de l'eau » « on tremblait de peur » on constate que l'auteur se trouve dans le train, on a donc l'impression d'être un