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N°21 - Novembre 2008
Les résultats mitigés de la discrimination positive aux États-Unis
Auteur John D. SKRENTNY
Lorsqu'il s'agit d'évaluer l'efficacité d'une politique, la première question est apparemment simple : quel était son objectif exact ? La politique de discrimination positive des États-Unis a été conçue avec des objectifs très divers. Et il n'est guère étonnant que les résultats qu'elle a obtenus soient variables. Il y a eu des succès et des échecs.
Dans le contexte américain, la « discrimination positive(1) » peut avoir plusieurs significations. Pourtant, dans la plupart des cas, ce terme désigne des politiques obligeant à sortir de la neutralité lorsque l'on est en position de donner une opportunité, par exemple dans le recrutement des universités ou des entreprises. On pourrait se contenter d'attendre les candidatures et choisir les postulants les plus expérimentés ou ayant obtenu les meilleures notes aux tests de recrutement (au lieu de préférer systématiquement les hommes blancs, comme cela a été le cas au cours de la majeure partie de l'histoire américaine). Depuis le Civil Rights Act de 1964, adopter cette attitude passive de non-discrimination est une obligation pour toutes les entreprises de plus de quinze salariés, ainsi que pour tous les programmes et institutions financés par le gouvernement fédéral.
Une démarche active
La discrimination positive, quant à elle, oblige les personnes pouvant offrir des opportunités à agir « activement ». Elles doivent, à tout le moins, s'assurer que les candidats représentent la diversité de couleurs et de sexes