La bruyère
Introduction :
La Classicisme voit sont essor dans la seconde moitié du XVII, ce mouvement suit celui du Baroque. Il privilégie le rapport particulier entre l’imitation et la règle, la perfection et l’ordre, ainsi que la clarté et la simplicité. Ce mouvement s’inspire de l’Antiquité. Il cherche à crée des modèles comme Boileau et la Bruyère qui est un moraliste de son époque qui cherche à décrire des mœurs. Notons que le XVII est une époque ou les auteurs ont pour l’habitude de s’inspirer des œuvres de l’Antiquité en passant entre autre par la traduction. Les Caractères, est une œuvre qui fut écrite par Théophraste et traduite par la Bruyère qui d’une œuvre ayant une forme assez légère se compose aujourd’hui de 400 pages. Notre étude va se porter sur 2 paragraphes de cette même œuvre, les paragraphes 28 et 29, tiré du livre X « Du Souverain ». Il s’agira de voir en quoi ce texte traite d’une notion commune amenée de différentes façons. Dans un premier temps nous verrons une unité thématique à travers la diversité, et dans un deuxième temps nous verrons un monarque classique en tant qu’idéal.
I/ Une unité thématique à travers la diversité
* 2 textes aux genres différents
§ 28 :
- implication de l’auteur : pronom personnel « je » l.3
- vocabulaire abstrait : l.1 « retour », « devoir », « engagement »
- aspect politique et moral : l.6 « justice », « défense », « protection ».
- genre argumentatif : avec des arguments contradictoires, l.3 « il s’agit de … », l.7 « c'est-à-dire »
( Genre de l’essai
§ 29 :
- absence de narrateur
- vocabulaire concret : « troupeau » l.1, « colline » l.2, « prairie » l.3
- ton lyrique : exclamations, interrogations
( Genre de l’apologue : court récit à visée argumentative
Mise à part leur différence au niveau des genres, leurs thématiques reste identiques. Tous deux évoquent la relation entre le monarque et les sujets.
En soulignant le fait que le §28 l.6, et le §29 l.8,