Auteur: Jean de la Bruyère est né à Paris en 1645. Il participera également aux querelles qui agitent le monde littéraire à l'époque. Il est persuadé que les modernes ne pourront jamais surpasser les anciens. C'est pourquoi sa critique très ancrée dans l'actualité se sert avant tout de l'imitation. Il meurt à Versailles en 1696.

Type du texte: descriptif.
Structure du texte: Pas d'introduction ni de conclusion.

I un regard étranger:

1 la non identification du pays.
- Champs lexical de l'anonymat (ceux qui habitent cette région)
- Périphrases lignes 15 et 16 : Perruque qui symbolise l'hypocrisie car visage caché.
2 - les énonciations (effet de miroir) dans la première phrase: jeunes opposés à vieillard.
- redondance
- construction en parataxe
- il connote les vieillards
3: l'étranger périphrases des choses communes. Procédés de distorsion. Le narrateur est exclue, c'est un vocabulaire neutre.
Il y a des verbes qui jettent le doute et des anaphores.
La Bruyère se met dans la position des 2 Persans de Montesquieu qui débarquent et donnent à voir la Cour et ses mœurs mais d'un regard neutre.

II la satire de la Cour:

1 - critique des mœurs et des gens
2 - objectifs philosophiques
- bien qu'ils soient anciens, les philosophes du 18ème poussent plus loin la critique.

Conclusion:
C'est un texte de critique de la Cour et de la monarchie. La Bruyère dénonce les mœurs dépravés de la Cour. Les nobles ne sont plus que des marionnettes débauchées mais il dénonce surtout le culte excessif du roi et de la monarchie absolue. Il annonce bien qu'il appartient encore aux anciens; les philosophes du 18ème siècle pousseront beaucoup plus loin la critique du pouvoir politique et de la