La bête humaine, zola
La Bête humaine est le dix-septième volume de le série des Rougon-Macquart. Ce roman naturaliste, publié en 1890 a été écrit lors de la révolution industrielle. A cette époque, les romans policiers, avec le sang et les couteaux, remportent un grand succès auprès du public avide d’émotions fortes.
Résumé: Un homme, Grandmorin avait autrefois abusé de Sévrine. Lorsque Roubaud, mari de Séverine apprend cela, il tue Grandmorin, de jalousie. Jacques Lantier, mécanicien, a vu la scène du meurtre et témoigne, mais l'affaire est étouffée pour éviter un scandale politique. Jacques a des pulsions meurtrières envers les femmes depuis sa jeunesse et les évite donc jusqu’à ce qu’il tombe amoureux de Séverine (femme de Roubaud). Devenu amant de cette dernière, il se croit «guéri» mais ces pulsions se réveillent lorsque Séverine demande à Jacques de tuer Roubaud estimé comme «gênant». La victime sera finalement pas celle attendue. Analyse: Le titre la bête humaine se réfère à plusieurs protagonistes. En effet, la bestialité et la violence est le thème présent tout au long du récit.
Tout d’abord, on peut voir «la bête humaine» dans le personnage de Jacques puisqu’il que le désir de tuer et le sang le hantent. Seule la conduite de la Lison (la locomotive) le calme.
Ensuite, Roubaud, sous des apparences d’employé modèle du chemin de fer, tue par jalousie Grandmorin qui lui même a violé Louisette et est qualifié de «cochon».
D’autre part, Missard le garde-barrière, cherche à empoisonner sa femme.
Enfin, c’est La Lison qui mérite l’appellation de « bête humaine ». Il y a une personnification de ce train que l’on considère comme une femme. Ses efforts désespérés au moment de la tempête de neige l’assimilent à un être vivant. Lorsque le train subit un accident, tous ses «organes» sont brisés et dispersés, et elle doit «rendre l’âme».
Des rivalités successives jalonnent le roman : Roubaud devient le meurtrier de Grandmorin ; Jacques Lantier