Théophile Gautier, « La Cafetière »

1. Les informations de lieu comme « terre au fond de la Normandie » (l. 3) ; « chemins creux où nous marchions » (l. 5/6) montre une réalité de l’histoire. De plus, « l’année dernière » (l. 1) ; « une heure après le coucher du soleil » (l. 10) inscrit le récit dans un cadre temporel réel. Enfin le narrateur utilise les noms propres « Régence » (l. 16) ; « Boucher » (l. 17) et « Normandie » (l. 3) qui sont connus des lecteurs.

2. On pourrait la caractériser d’ancienne : « on pourrait se croire au temps de la Régence » (l. 16) ; « meubles surchargés d’ornements de rocaille » (l. 17/18). Ce qui démontre qu’elle constitue une plongée dans le passé pour le narrateur car « la Régence » se déroule au XVIIIème siècle tout comme « ornements de rocaille » qui est un style décoratif à cette même époque.

3. « paraissait avoir servi la veille» (l. 21) ; « couleurs changeantes » (l. 21/22) ; « parquet bien ciré » (l. 22) ; « tabac encore frais » (l. 24) : nous donne l’impression que la chambre est utilisé tous les jours comme si une présence humaine y était. Alors cette description nous parait vivante.

4. Tout d’abord « il me sembla que j’entrais dans un monde nouveau » situé à la ligne 15, nous intrigue. De plus le narrateur a des réactions étranges comme « commençai à trembler comme une feuille » (l. 27) ou encore « ces sottes frayeurs » (l. 28).
« le lit s’agitait sous moi comme une vague » est un phénomène surprenant.
Cependant l’évènement étrange survenant dans le texte est de la ligne 43 à 51 « le feu prit un étrange degré d’activité ; une lueur blafarde illumina la chambre, et je vis clairement que ce que j’avais pris pour de vaines peintures était la réalité ; car les prunelles de ces êtres encadrés remuaient ; scintillaient d’une façon singulière ; leurs lèvres s’ouvraient et se fermaient comme des lèvres de gens qui parlent, mais je n’entendais rien que le tic-tac de la pendule et le sifflement de la bise