La capacité de porter des jugements éthiques

691 mots 3 pages
la capacité de porter des jugements éthiques (sur le bien ou sur le mal) représente-t-elle seulement le fruit du développement des facultés et qualités acquises sous l'impulsion des adultes et de la société ou bien renvoie-t-elle à d'autres sources ? Le problème que soulève le sujet est ainsi celui du caractère inné ou acquis des notions de bien ou de mal. Le sujet, par son intitulé, vous appelle, sans ambiguïté, à dépasser le rôle de l'éducation dans la formation de la conscience morale. Souvenez-vous de Rousseau qui y voit une sorte d'instinct divin, de Nietzsche, pour qui elle reflète un mode d'une hiérarchie d'instincts, etc. Un plan dialectique semble le plus approprié à ce sujet.

"Nos écoles manquent presque totalement d'une chose qui serait très utile pour former les enfants à l'honnêteté, je veux dire un catéchisme du droit. Il devrait comprendre des cas, qui seraient populaires et se présenteraient dans la vie quotidienne et qui soulèveraient naturellement la question : cela est-il juste ou non ?"
(Emmanuel Kant / 1724-1804 / Réflexions sur l'éducation)

La conscience morale pourrait se définir comme une norme intérieure qui nous définit et qui nous permet de distinguer ce qui est bien de ce qui est mal. C’est aussi le démon que Socrate suivait et qui l'amena à se faire condamner par la cité.
Cette norme intérieure est cependant, selon Rousseau la même en tout homme.
Malgré la diversité et la variabilité des mœurs et des connaissances, elle est "universelle" .

elle est en nous la voix de la nature, car « quoique toutes nos idées nous viennent du dehors, les sentiments qui les apprécient sont au-dedans de nous, et c’est par eux seuls que nous connaissons la convenance ou disconvenance qui existe entre nous et les choses que nous devons respecter ou fuir » (Émile, Livre IV). Tel un instinct, mais pourtant signe de notre liberté, elle ne nous trompe jamais, pour peu qu’on l’écoute vraiment : « Conscience ! Conscience ! Instinct divin,

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