La censure
Intro :
Au sens propre, la censure est la limitation arbitraire de la liberté d’expression de chacun qui interdit l’accès à différents thèmes ou façons de penser. Elle s’exerce sur les livres, les journaux, pièces de théâtres ou encore sur les films. La censure existe depuis que l’homme essaye de fonctionner avec un certain ordre, pour éviter tout débordement et toute chose qui ne va pas dans le sens de l’ordre établi par la dictature humaine. Cette censure, exercée par les hommes et les autorités religieuses et civiles, a évolué au cours du temps. La censure nous ôte-t-elle notre liberté d’expression ou au contraire est-elle bénéficiaire et souhaitable pour les êtres les plus faibles ? Dans une première partie, il sera développé la censure dite « positive » qui prévient et protège les personnes influençables ou fragiles. La deuxième partie sera consacrée à la censure négative qui empêche l’accès à la vérité et limite la façon de penser. La dernière partie sera une interrogation à nous-même et permettra de comprendre si l’on est ou non capable de s’autocensurer.
Conclu :
Actuellement, la censure préventive est exercée par des personnes responsables afin de limiter l’accès à certaines publications qui pourraient heurter la sensibilité des plus jeunes et des plus fragiles. A l’inverse, la censure négative interdit l’accès au savoir et crée des êtres incultes, incapables de penser par eux-mêmes. La meilleure censure reste celle que l’on s’impose à nous même, car elle n’est dictée que par notre conscience. Aujourd’hui encore, dans un pays où les scènes de violences, d’amour et de haine sont devenues presque banales, une certaine forme de censure persiste toujours. Ainsi, en novembre 2005, le député UMP François Grosdidier porte plainte contre divers groupes de rap français (Smala, Lunatic, 113, ou encore Salif) pour avoir pratiqué, selon lui, une « incitation au racisme et à la haine ». Déposée dans le contexte des émeutes de l’automne, elle est