La charge de la dette
1/La gestion active de la dette A partir de la fin des 70’s, apparition d’un déficit budgétaire, recours systématique à l’emprunt. Politique justifiée par R. Bar par le fait que pour ne pas présenter un caractère inflationniste, le déficit devait être couvert par de l’épargne vraie. Le résultat a été la disparition de la technique traditionnelle où on avait des emprunts ponctuels qui étaient traditionnellement cités sous la forme « Ministre des Finances, Taux d’emprunt, Année ».
Apparition de l’idée que l’emprunt est un moyen de financement comme un autre, et le problème central ce n’est plus d’emprunter le moins possible mais d’emprunter le plus rationnellement possible dans le cadre d’une dette constante dont le montant optimum est fonction de la conjoncture.
Résultat de cette théorie de l’emprunt permanent : apparition de familles d’emprunt à court terme (BTF), à moyen terme (BTAM), à long terme (OAT), dont le trésor va émettre des tranches. Aspect plus récent de la gestion active de la dette : schématiquement, il poursuit trois objectifs :
- il s’agit de lisser dans le temps l’échéancier en capital de la dette. Si on utilise la technique de l’assimilation, on met en place des techniques qui vont permettre de procéder à des rachats ponctuels, réguliers, ou bien de proposer des échanges dans le but de lisser les échéances. Ces procédés (rachat, échange, etc.) permettent en plus de tirer parti éventuellement de la différence de taux entre le court et le long terme, et de cette façon, d’arriver à alléger la charge d’intérêt de la dette.
Concrètement, la politique suivie par la politique France Trésor depuis 2000 a été d’abord une diminution de la durée de vie de la dette négociable jusqu’en 2003, et après on a eu un allongement. Cet allongement a été motivé par deux facteurs : des taux extrêmement